Saturation, netteté, balance des couleurs : comment les fonctionnalités des photocopieurs jouent-elles sur la qualité d’impression ?

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Les photocopieurs pros actuels permettent le réglage de beaucoup de leurs fonctionnalités internes. Certaines d’entre elles permettent d’améliorer très nettement la qualité des images qu’ils reproduisent. Netteté des images et des textes, qualité de la restitution des couleurs, retrouvez ici les explications sur la manière dont les copieurs couleur fonctionnent et comment leurs réglages influent sur la qualité des impressions que l’on en tire.

Les photocopieurs pros, des ordinateurs spécialisés

On les appelle communément photocopieuses, mais leurs fonctions vont bien au-delà de la seule reprographie de documents papier. Ces appareils, pour leurs modèles domestiques comme pour leurs modèles professionnels, embarquent une électronique de pointe à laquelle sont associés des équipements optiques de numérisation, des équipements pour les impressions – laser pour les appareils pros – et des équipements de connexion aux réseaux informatiques. Ces appareils sont conçus comme des ordinateurs, dotés de mémoire électronique et d’unités de calcul qui déroulent du code informatique dédié à l’ensemble de leurs fonctions. Leurs logiciels internes peuvent même être mis à jour à distance et sur demande, comme tout ordinateur. Dotés d’écrans tactiles, ces appareils sont dotés d’interfaces semi-graphiques qui permettent à leurs utilisateurs d’en modifier les paramètres de fonctionnement. Il pourra s’agir de choisir le mode de photocopie à privilégier : N&B ou Couleurs et pour une impression au format A4, Letter US ou autre. On pourra choisir de transmettre électroniquement la version numérisée d’un document vers une boîte-aux-lettres électronique dont on saisira l’adresse. Mais surtout, dans le cas qui nous intéresse, on pourra modifier les paramètres colorimétriques du copieur couleur pour obtenir une numérisation de pointe et la restitution du document avec la meilleure qualité d'image possible, sur papier comme en version numérisée. Notez que des sites tels que materiel-informatique.fr recensent de très nombreux modèles d’appareils et offrent une vue d’ensemble utile de leurs fonctions. Commençons déjà par comprendre ce que sont les fonctions des photocopieurs qui permettent d’améliorer la qualité des rendus des documents numérisés.

La netteté des impressions

De la netteté des impressions dépend la qualité visuelle de la reproduction de documents. Mais la netteté ne peut être assimilée à la définition du document numérique imprimé : elle ne dépend pas du nombre de pixels qui définissent la largeur et la hauteur du document produit. Dans le cas d’une reproduction par photocopie, on définit plutôt la netteté comme le contraire de deux effets indésirables, le flou et le moiré. Le flou peut être constaté sur les contours contenus dans une image, dans un document imprimé ou dans un document manuscrit. C’est l’acquisition numérique du document qui est alors en faute parce qu’elle n’a pas permis une reproduction nette de ces contours. Les bords des lettres, notamment manuscrites, ne sont alors plus nets mais au contraire flous. Il peut en être de même pour certaines transitions entre couleurs qui marquent les bords d’objets photographiés, par exemple. Le flou peut tout à fait correspondre à une volonté artistique de l’auteur. Mais dans le cas de la reproduction d’un document contenant du texte, qu’il soit imprimé ou manuscrit, la netteté des bords est évidemment à rechercher parce qu’elle facilite forcément la lecture du document reproduit et en améliore d’autant la qualité visuelle restituée.

Les photocopieuses de qualité embarquent des logiciels qui permettent de renforcer la netteté des contours, quitte à modifier les couleurs de certains pixels issus du document numérisé. La reproduction du document n’est alors plus fidèle, mais elle est visuellement améliorée. Les effets de moiré sont le plus généralement dus à la reproduction de documents d’imprimerie pour lesquels les couleurs sont réalisées par impressions de petites taches cyan, jaune, magenta et noir les unes à côté des autres et de tailles variables afin de reproduire au mieux les couleurs visibles par l’œil humain. Ces taches se mélangent aisément lorsqu’elles sont observées par un œil humain, mais les capteurs optiques des photocopieuses les acquièrent en l’état. Un document numérique reproduit avec une taille différente de celle du document d’origine présente alors des effets de moiré qui nuisent à sa qualité. Là aussi, les mêmes logiciels embarqués permettent de s’affranchir de ces défauts en réduisant la netteté de l’image reproduite. Bien que l’image imprimée soit d’une netteté plus faible que l’original, l’effet visuel de son rendu est bien meilleur !

La saturation des couleurs

La saturation d’une couleur correspond à sa pureté. Chaque couleur correspond à une teinte plus ou moins saturée et à une intensité lumineuse. Les teintes pures correspondent à une longueur d’onde unique. Elles vont du violet (ondes les plus courtes dans le spectre visible) au rouge (ondes les plus longues dans le spectre visible) en passant par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Les teintes pures correspondent donc aussi à tous les bleus, indigos, verts, jaunes et orangés que l’on sait aisément nommer dès lors qu’elles sont pures. On parle de clarté pour désigner l’intensité lumineuse reçue depuis une surface unitaire réfléchissante. En photométrie, le terme appliqué est luminance. C’est une valeur relative à la surface visible. Pour dire les choses de manière moins scientifique, la clarté correspond aux niveaux de gris, du noir le plus sombre (0%) au blanc le plus éclatant (100%). Les couleurs saturées sont, par définition, associées à une clarté de 50%.

Pour toutes les autres valeurs, une couleur est désaturée parce que plus sombre si sa clarté est inférieure à 50%, et désaturée parce que plus claire si sa clarté est supérieure à 50%. Pour les deux valeurs extrêmes, une couleur est noire avec une clarté de 0% et blanche avec une clarté de 100%, quelle que soit la teinte pure qui lui est associée. Enfin, la saturation exprime la pureté d’une couleur comparée au niveau de gris (c’est-à-dire à la clarté) à laquelle elle est associée. Avec une saturation à 100%, la couleur restituée correspond exactement à une teinte pure mais plus ou moins sombre ou claire en fonction de la valeur de sa clarté. Avec une saturation à 0%, la couleur restituée correspond exactement à la clarté à laquelle elle est associée. Pour être considérée comme saturée, une couleur doit donc être associée à une teinte pure, à une clarté de 50% et à une saturation de 100%. Or, modifier la saturation des couleurs permet d’améliorer la qualité d'image restituée : soit en augmentant la saturation de quelques-unes des couleurs afin d’en augmenter les détails, soit en la diminuant afin de permettre une meilleure perception des couleurs voisines.

La balance des couleurs

On parle aussi, en photographie, de balance des blancs. Dans le cas d’une reprographie, il s’agit de simuler une couleur dominante à la couleur d’éclairage du document à reproduire. Les couleurs sont exprimées alors en degrés Kelvin, désignés par la lettre K. Pour mémoire, on retrouve ces valeurs sur les ampoules à LED. Certaines d’entre elles proposent des éclairages dits plutôt chauds (warm, 2700 K) qui tirent sur le jaune. Les autres proposent des éclairages dits plutôt froids (cold, 4000K), qui tirent vers le blanc. Les appareils de capture, c’est-à-dire les appareils photographiques ou les cellules optiques des photocopieurs, réalisent par défaut une balance des blancs automatique, évaluée par logiciel. Dans le cas de la reprographie de documents déjà numérisés, les logiciels installés dans ces appareils permettent aussi de modifier numériquement la valeur de la balance des blancs en jouant sur la valeur de la température désirée pour l’éclairage ambiant. La balance des couleurs des appareils de reproduction numérique permet ainsi de rendre un document numérique plus « chaleureux », quitte à perdre un peu en perception des détails, ou au contraire à le rendre plus net mais aussi perçu comme plus « froid » à regarder.

Améliorer la qualité des impressions

En jouant sur les réglages associés aux différentes fonctionnalités des photocopieurs pros, il est aisé d’améliorer la netteté perçue d’un document numérique à reproduire. Ces réglages sont accessibles au travers des interfaces semi-graphiques et des écrans tactiles incorporés dans tous ces appareils. Les manuels fournis avec ces équipements de reproduction sont parfois volumineux, mais ils détaillent toujours exactement les modes opératoires pour pouvoir modifier la balance des couleurs, la saturation des couleurs ou la netteté des rendus. Ces modifications sont ensuite réalisées par logiciel au sein de l’appareil. Pour rappel, améliorer la netteté de documents flous permet d’en améliorer la lisibilité, notamment en renforçant la netteté des contours des lettres. Dans le même temps, en réduire la netteté, et donc en augmenter le flou, permet d’augmenter la netteté des documents d’imprimerie ; modifier la balance des couleurs assure un rendu plus chaleureux, ou alors plus froid mais souvent plus net ; enfin, appliquer une saturation ou une désaturation à certaines couleurs permet soit d’en rendre les détails plus nets, soit d’en atténuer l’effet pour rendre un peu plus de visibilité aux couleurs voisines.

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